Faire du slow tourisme, c’est voyager autrement. Fini les séjours à la va vite et place à la découverte et à l’authenticité. Pour pouvoir vraiment en profiter, il faut disposer d’au moins deux semaines. L’objectif est simple : prendre son temps pour faire des rencontres et profiter de tout : le paysage, la cuisine locale, le patrimoine culturel, etc.

Quelle escale choisir pour un slow tourisme ?

Le Maroc se classe parmi les meilleures destinations en matière de slow travel. En optant pour cette destination, les voyageurs vont pouvoir découvrir le mode de vie marocain et s’intégrer à la population locale. Ils devront oublier les chambres d’hôtel à Essaouira par exemple et essayer de se loger chez un habitant. Ils pourront également choisir le covoiturage pour se déplacer d’une commune à une autre. Le tourisme durable est fort intéressant puisqu’il permet aux voyageurs de s’imprégner des us et coutumes locales. Les plus téméraires pourront choisir de joindre l’utile à l’agréable en travaillant dans une ferme agricole contre le couvert et le gîte. En terre marocaine, un slow touriste pourra apprendre combien l’eau et les rayons de soleil sont précieux pour les écolodges.

La France est la seconde destination à choisir pour faire du slow tourisme en 2019. La découverte des régions pourra se faire en vélo électrique ou à dos d’âne pour les randonnées, des moyens de transport écologiques et respectueux de l’environnement. Les activités à faire ne manquent pas selon la région choisie : un séjour SPA dans la Vallée de la Bruche en Alsace, randonnée pédestre autour de l’Etang de Lachaussée en Lorraine, découverte du monde viticole en Aquitaine, balade à vélo sur la route cyclable ViaRhôna dans le Rhône-Alpes, etc. Le séjour peut se terminer en Corse, le meilleur endroit pour vivre pleinement le slow tourisme en solo, à deux ou en famille.

Pourquoi choisir le slow tourisme pour ses vacances ?

Lors d’un slow tourisme, le voyageur prend son temps pour découvrir le monde qui l’entoure à son rythme. C’est la meilleure manière de renouer avec son environnement. Comme rien ne presse, il pourra profiter de son passage pour faire des rencontres, visiter des lieux authentiques pas encore très fréquentés par les touristes, ne consommer que des produits du terroir et déguster les spécialités culinaires de la région, se déplacer en utilisant un moyen de transport non polluant et résider chez l’habitant.

Faire du slow tourisme, c’est vivre au jour le jour. Il est recommandé aux personnes souhaitant faire une pause et fuir leur train-train quotidien. Ce concept est avant tout un voyage sans contrainte. Le seul mot d’ordre est de participer à la vie locale et laisser un minimum d’impact lors de son passage.